Frère Michel, acrylique sur toile, 50×50
Frère Célestin, acrylique sur toile, 50×50
Frère Christian, acrylique sur toile, 50×50
Frère Luc, acrylique sur toile, 50×50
Frère Bruno, acrylique sur toile, 50×50
Frère Paul, acrylique sur toile, 50×50
Frère Christophe, acrylique sur toile, 50×50
Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, en pleine guerre civile algérienne, sept moines trappistes du monastère Notre-Dame de l'Atlas, à Tibhirine (Algérie) sont enlevés par le Groupe islamiste armé (GIA). Ils seront détenus puis assassinés. L'incertitude demeure cependant sur les véritables responsables de cette tragédie.
Selon le dicton bénédictin « ora et labora » (prie et travaille), les sept moines de l'Atlas travaillaient la terre et soignaient les malades. Conscients du danger qui les menaçait, ils avaient choisi de rester présents aux villageois, dans ces montagnes et ce pays qu'ils aimaient tant.
Deux ans et demi avant sa disparition, frère Christian, prieur du monastère, songeait déjà à celui qui devait, tôt ou tard, lui porter le coup fatal: « Et toi aussi, l'ami de la dernière minute, qui n'aura pas su ce que tu faisais. Oui, pour toi aussi je le veux ce MERCI, et cet "À-DIEU" envisagé de toi. Et qu'il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s'il plaît à Dieu, notre Père à tous deux. AMEN ! Inch'Allah ! »
Le 8 décembre 2018, les sept moines de Tibhirine, reconnus martyrs, sont béatifiés par le pape François en même temps que douze autres prêtres, religieux et religieuses, assassinés en Algérie (dont l'évêque d'Oran, Mgr Pierre Claverie).
Aujourd'hui, leur témoignage m'interroge et me touche, profondément. Peintre, j'ai voulu exprimer cette lumière qui – me semble-t-il – émane d'eux pour l'éternité.